IBIS

IBIS ou la success story d’un jeune hippie californien

En 1981, Scot NICOL, après avoir eu une révélation en découvrant les premiers Clunkers, décide de se lancer dans la construction de vélos. Il se jette dans le grand bain avec les discussions qu'il a avec ses colocataires cadreurs chez MERLIN pour unique expérience dans le vélo, et pas un dollars en poche !

Mais il a des idées…

La première est de donner à sa marque un nom d’un oiseau, synonyme de légèreté et de voyage, plutôt que son propre nom comme il était coutume de le faire à l'instar de Gary FISHER, Gary KLEIN, Keith BONTRAGER ou Greg LEMOND qui ont tous été rachetés par une multinationale…

Scott n’a pas créé IBIS pour être absorbé par une holding (c'est pas le cas de tout le monde en Californie…). 40 ans après sa création, la société appartient intégralement à 5 personnes qui travaillent à temps plein pour la marque.

Derrière ce choix militant se cache une philosophie de vie et une envie d’être maître de son destin, proposer aux passionnés que nous sommes des produits originaux, performants et fiables sans se soucier d’une quelconque pression mercantile ou marketing.

Ce n’est donc pas un hasard si aujourd’hui la gamme IBIS ne propose « que » 5 plateformes. Certains préfèrent la quantité à la qualité, ici la démarche est différente. D'ailleurs, IBIS a récemment fait l'acquisition de machines permettant de produire des cadres en carbone au sein même de son siège, en Californie.

Lancé avec le nouvel EXIE, ce concept de carbone MADE IN USA n’en est qu’à ses débuts, mais 40 ans après sa création IBIS se donne le temps et les moyens d’aller au bout de ses idées. Comme ce fut le cas avec la création de leur team d’enduro, l’un des premiers team EWS, qui ne cesse de truster les podiums et aider la marque à développer des vélos performants et bien dans l’air du temps.

Ceux qui ont eu la chance de rouler sur un RIPMO, ou n'importe quel autre modèle IBIS, savent de quoi on parle.